La pollution de l'air ambiant peut varier énormément. Ces variations s'expliquent en partie par la variabilité des émissions atmosphériques mais surtout par la complexité des phénomènes météorologiques qui contrôlent la dispersion des polluants ou au contraire leur accumulation.
Ainsi, le vent et la pluie favorisent la dispersion, le brassage et le lessivage des polluants. Au contraire, les situations anticycloniques persistantes (pression atmosphérique élevée, ciel dégagé et limpide, fortes températures) accompagnées d'une absence de vent au sol (inférieur à 2 m/s) et de situation dite d'inversion de température se traduisent par une concentration progressive des polluants émis au-dessus de l'agglomération.
La prévision de la qualité de l'air est donc un exercice difficile puisqu'il doit prendre en compte l'ensemble de ces facteurs.