
" Selon des travaux scientifiques, l’augmentation de l’exposition aux particules ultrafines issues de la combustion de carburant entraînerait un cas supplémentaire de cancers du cerveau pour 100 000 personnes exposées.
10% de risque en plus en ville
L’étude révèle qu’un an d’exposition à environ 10 000 nanoparticules chargées de produits chimiques cancérogènes par centimètre cube, soit une rue où circulent des voitures, augmente le risque de cancer du cerveau de plus de 10%. D’après Scott Weichenthal, les personnes vivant dans un environnement où la pollution est de 50 000 nanoparticules par cm3 ont 50% de risque supplémentaire de développer un cancer du cerveau par rapport à celles évoluant dans un air pollué de 15 000.
Le professeur en épidémiologie et biostatistique tient à rappeler que son étude n’est à ce stade qu’une première analyse. Selon Scott Weichenthal, il est nécessaire de multiplier les recherches sur le sujet pour confirmer ou non l’hypothèse d’un lien de causalité.
7 millions de morts par an
D’autres recherches scientifiques ont d’ores et déjà prouvé que respirer un air toxique provoque des effets sur le cerveau : réduction de l’intelligence, problèmes de santé mentale.
De son côté L’Organisation Mondiale de la Santé qualifie même la pollution atmosphérique d’« urgence de santé publique silencieuse » et estime qu’elle tuerait environ 7 millions de personnes chaque année."
Source : Sud Ouest
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