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Observatoire de la Qualité de l'Air à Mayotte

Association Agréée pour la Surveillance de la Qualité de l'Air de Mayotte

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L’ozone

Nom : Ozone

Symbole : O3

Sources : L’ozone est un polluant « secondaire », c’est-à-dire qu’il résulte de la transformation chimique de certains polluants « primaires » présents dans l’atmosphère (en particulier NO, NO2 et COV) sous l’action des rayonnements solaires.

Origine

Il existe deux types d’ozone : le « bon », présent dans la stratosphère et le « mauvais », présent sur la surface de la terre (troposphère).

L’ozone stratosphérique absorbe les rayons ultraviolets, protège les organismes vivants de radiations U.V., c’est ce qu’on appelle la couche d’ozone. Il est détruit par des aérosols, notamment issus de l’activité humaine, entraînant la formation du « trou » dans la couche d’ozone.

L’ozone troposphérique est un gaz extrêmement irritant et incolore qui se forme juste au-dessus de la surface de la terre.

Il est formé par une réaction chimique entre des gaz précurseurs d’origine automobile et industrielle (oxydes d’azote NOx, composés organiques volatils COV, monoxyde de carbone CO) d’où sa désignation en tant que polluant secondaire, car il n’est pas émis directement par les activités humaines.

Les concentrations d’ozone les plus élevées sont généralement lorsque le temps est fortement ensoleillé. En ville, les niveaux d’ozone suivent un cycle hebdomadaire, notamment au printemps et en été, en lien avec les fluctuations de la circulation automobile.

Effets sur la santé

Chez l’homme ou l’animal, il est à l’origine d’irritation des muqueuses oculaires et respiratoires, de crises d’asthme chez les sujets sensibles. L’ozone est un oxydant puissant. Il altère les fonctions cellulaires aux points d’impact que constituent les muqueuses (oculaires et pulmonaires en particulier).

Effets sur l’environnement

L’ozone troposphérique contribue à l’effet de serre. C’est un facteur de dégradation des matériaux. Une exposition de quelques heures à des concentrations d’ozone supérieures à 80μg/m3 suffit à provoquer l’apparition de nécroses sur les feuilles des plantes les plus sensibles. L’ozone altère aussi les mécanismes de la photosynthèse et de la respiration végétale.